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J. Phys. III France
Volume 1, Numéro 6, June 1991
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Page(s) | 1085 - 1097 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1991173 |
J. Phys. III France 1 (1991) 1085-1097
Micromechanisms of intergranular brittle ftacture in intermetallic compounds
V. VitekDepartment of Materials Science and Engineering. University of Pennsylvania, Philadelphia, PA 19104, U.S.A.
(Received 6 June 1990, accepted 11 September 1990)
Abstract
Grain boundaries in intermetallic compounds such as Ni
3A1 are inherently brittle. The reason is usually sought in grain boundary cohesion but in metals even brittle fracture is
accompanied by some local plasticity and thus not only cohesion but also dislocation mobility in the boundary region need
to be studied. We first discuss here the role of an irreversible shear deformation at the crack tip during microcrack propagation
assuming that these two processes are concomitant. It is shown that a pre-existing crack cannot propagate in a brittle manner
once the dislocation emission occurs. However, if a microcrack nucleates during loading it can propagate concurrently with
the development of the irreversible shear deformation at the crack tip. The latter is then the major energy dissipating process.
In the second part of this paper we present results of atomistic studies of grain boundaries in Ni
3A1 and CU
3Au which suggest that substantial structural differences exist between strongly and weakly ordered L1
2 alloys. We discuss then the consequence of these differences for intergranular brittleness in the framework of the above
model for microcrack propagation. On this basis we propose an explanation for the intrinsic intergranular brittleness in some
L1
2 alloys and relate it directly to the strength of ordering.
Résumé
Les joints de grains dans les composés intermétalliques de type Ni
3AI sont de nature fragile. L'origine de cette fragilité est habituellement dans la cohésion des joints de grains. Dans les
métaux, cependant, même la rupture fragile est accompagnée d'une certaine déformation plastique locale, de telle sorte que
non seulement la cohésion mais aussi la mobilité des dislocations près des joints doit être étudiée. Nous discutons d'abord
le rôle d'une déformation en cisaillement irréversible en tête de fissure pendant la propagation de cette fissure, en supposant
que les deux processus sont concomitants. Nous montrons qu'une fissure préexistante ne peut pas se propager de manière fragile,
une fois que l'émission de dislocations se produit. Cependant, si une microfissure apparaît pendant le changement, elle peut
se développer en concurrence avec le développement d'un cisaillement irréversible en tête de fissure. Ce demier est alors
le principal mécanisme dissipatif d'énergie. Dans la deuxième partie de cet article, nous présentons des résultats d'études
atomiques de joints de grain dans Ni
3AI et CU
3Au, suggérant qu'il existe des différences de structure substancielles entre les alliages L1
2 fortement et faiblement ordonnés. Nous discutons ensuite la conséquence de ces différences pour la fragilité intergranulaire,
à l'aide du modèle ci-dessus pour la propagation des microfissures. Sur cette base, nous proposons une explication pour la
fragilité intergranulaire intrinsèque de quelques alliages L1
2, et nous la relions directement au degré d'ordre.
© Les Editions de Physique 1991