Numéro |
J. Phys. III France
Volume 3, Numéro 1, January 1993
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Page(s) | 85 - 103 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1993122 |
J. Phys. III France 3 (1993) 85-103
A computational model of wall shear and residence time of particles conveyed by steady flow in a curved tube
M. Thiriet1, 2, J. M. R. Graham2 and R. I. Issa21 L.B.H.P. URA 343 CNRS, Université Paris VII, 2 Place Jussieu, 75251 Paris Cedex 05, France
2 PFSU and Department of Aeronautics, Imperial College, Royal School of Mines, London SW 7, Great Britain
(Received 3 April 1991, revised 5 March 1992, accepted 11 September 1992)
Abstract
A finite-volume model of steady flow of an incompressible viscous fluid has been carried
out in a smooth rigid 90° bend of circular cross-section. The inlet boundary
conditions for laminar flow are either an entry Poiseuille regime or a constant injection
velocity for a range of Dean number
De
. A numerical test of turbulent
flow was performed for De
with a flat velocity profile at the model entry.
The lower the role played by the viscous forces, the larger the distance necessary to set
an outer shift of the peak axial velocity. The axial velocity of laminar flow depends not
only on the value of the Dean number, but also on separate effects of the Reynolds number
and of the tube curvature. The larger the laminar boundary layer at the bend inlet,
the nearer from the entry the bend segment where the strongest secondary motion is located.
With increasing Reynolds number, the secondary flow develops over a longer bend region
and the wall shear rises. Upstream and downstream effect of the bend on the shear stress,
as well as flow disturbances induced by very small curvature, were observed. The residence
time of conveyed particles is enhanced by the presence of a curved section in the conduit
with respect to a straight pipe only at the inner edge of the straight section located
downstream from the bend. When the Reynolds number rises, the flow regime remaining laminar,
the residence time is smaller in the whole pipe. However for turbulent flow, the residence
time, which has much smaller values, takes its highest values in the exit straight section.
Résumé
Les équations de conservation de la masse et de la quantité de mouvement ont été
résolues pour un écoulement stationnaire d'un fluide incompressible visqueux dans
un coude (angle de 90°), de parois lisses et rigides et de section droite uniforme
et circulaire, par la méthode des volumes finis. Les conditions limites en entrée
pour l'écoulement laminaire sont soit un profil parabolique, soit un profil uniforme
de vitesse axiale, pour des valeurs du nombre de Dean
De
.
Un calcul numérique de l'écoulement turbulent a été effectué pour De
avec un profil de vitesse plat en entrée du modèle. La vitesse axiale dépend non
seulement de la valeur du nombre de Dean, mais aussi du nombre de Reynolds et de la
courbure du tube séparément. Le profil de vitesses est perturbé pour de très faibles
courbures. Le tronçon de conduit où les mouvements secondaires sont les plus forts
est situé d'autant plus près de l'entrée du coude que la couche limite en entrée
est plus épaisse. L'écoulement secondaire se développe sur une région plus étendue
du coude et le cisaillement pariétal est plus élevé quand le nombre de Reynolds augmente.
Le coude affecte le cisaillement pariétal en amont et en aval. La présence d'un coude
dans une conduite fait croître le temps de résidence des particules en suspension par
rapport aux valeurs prises dans un tube droit isolé uniquement dans l'élément de
conduite droit situé en aval du coude. Quand le nombre de Reynolds augmente, le régime
d'écoulement restant laminaire, cette caractéristique disparaît. Elle est cependant
observée en écoulement turbulent, le temps de résidence prenant en tout point des
valeurs beaucoup plus faibles que celles obtenues en regime laminaire.
© Les Editions de Physique 1993