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J. Phys. III France
Volume 3, Number 12, December 1993
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Page(s) | 2165 - 2171 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1993259 |
J. Phys. III France 3 (1993) 2165-2171
Delta-doping in diffusion studies
François Bénière1, René Chaplain2, Marcel Gauneau2, Viswanatha Reddy1 and André Régrény21 Groupe Matière Condensée et Matériaux, URA CNRS 804, Université de Rennes, 35042 Rennes, France
2 Département MPA, Centre National d'Etudes des Télécommunications, 22302 Lannion
(Received 20 April 1993, revised 9 September 1993, accepted 16 September 1993)
Abstract
The
-doping where the dopant is confined on the length-scale of the lattice
constant provides perfectly ideal conditions to study the atomic transport
processes. We have studied MBE-grown GaAs samples
-doped with Si
and Al layers. Long time diffusion anneals have been performed in the
temperature range 550-800 °C. The distribution profiles are examined
by SIMS-profiling. We obtain Si diffusion coefficients in good agreement with
the other recent studies using different techniques (rapid thermal annealing,
capacitance-voltage profiling, sandwiched diffusion source). This contrasts
with the earlier measurements based on diffusion of implanted dopants which
were much more widely spread. We conclude that the more accurate data allowed
with the
-doping show that the diffusion coefficient is an intrinsic
parameter provided that the amount of dopant and the dislocation density are
kept sufficiently small.
Résumé
Le dopage-delta, où le dopant est confiné à l'échelle du paramètre du réseau,
fournit les conditions parfaitement idéales pour étudier les processus de transport
atomique. Nous avons étudié des échantillons de GaAs obtenus par épitaxie par
jet moléculaire dopés par des couches-delta de Si et Al. Des traitements de
diffusion de longue durée ont été réalisés dans l'intervalle de température
550 à 800 °C. Les profils de distribution sont examinés par spectrométrie
d'émission d'ions secondaires. Nous obtenons des coefficients de diffusion
de Si en bon accord avec les autres études récentes utilisant des techniques
différentes (traitement thermique ultrarapide, profil de distribution par la
méthode capacité-voltage, diffusion d'une couche " sandwich "). Ceci diffère
des mesures antérieures qui, basées sur la diffusion de dopants implantés,
étaient beaucoup plus dispersées. Nous concluons que les données plus précises
rendues possibles par le dopage-delta montrent que le coefficient de diffusion
est un paramètre intrinsèque à la condition que la quantité de dopant et la
densité de dislocation demeurent assez faibles.
© Les Editions de Physique 1993