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J. Phys. III France
Volume 6, Number 3, March 1996
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Page(s) | 421 - 432 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1996131 |
J. Phys. III France 6 (1996) 421-432
Dynamic Light Scattering from Oriented, Rotating Particles: A Theoretical Study and Comparison to Electrorotation Data
Peter Eppmann, Jan Gimsa, Bernhard Prüger and Edwin DonathHumboldt-University of Berlin, Institute of Biology, Experimental Biophysics Invalidenstraße 42, 10115 Berlin, Germany
(Received 7 July 1995, revised 5 December 1995, accepted 21 December 1995)
Abstract
In recent years, electrorotation has developed in the field of biology as a technique for characterization of single cell
dielectric properties. Applications to colloidal particles are scarce, although the method provides information on the electrical
structure of the particle's interior. The method explores the frequency-dependent polarizability difference of the particles
and the suspension medium by using rotating field in the frequency range of 1 kHz to 200 MHz to induce individual particle
rotation. To allow interpretation of the electrorotation spectra measured with light scattering techniques, the theoretical
autocorrelation function of light scattered from rotating particles of cylindrical symmetry has been calculated. All particles
were assumed to possess a single scattering site and the rotation axes were assumed to be parallel. An appropriate expression
for the rotational diffusion around the longitudinal angle was also derived. Diffusion around the azimuthal angle could be
neglected. The theoretical result consists of a well structured autocorrelation function. The theoretical limits of particle
size and rotation speed that allow detection of electrorotation were explored. Experimental autocorrelation functions from
electrorotation of human red blood cells could be explained theoretically when reasonable parameters for the cell's properties
were assumed.
Résumé
Ces précédentes années, l'électrorotation a évolué comme une technique de caractérisation des attributs diélectriques d'une
cellule unique. Il n'y a que peu d'applications pour les particules colloidales,
bien que la méthode fournisse de l'information sur la structure électrique de l'intérieur de la particule. Cette méthode explore
la différence entre la polarisabilité des particules et du moyen de suspension en utilisant
des champs électriques tournants avec une fréquence de 1 kHz à 200 MHz pour induire une rotation individuelle de la particule.
Afin de permettre l'interprétation des spectres de l'électrorotation mesuré à l'aide des techniques
de lumière diffusée, la fonction d'autocorrelation théorique de la
lumière diffusée par des particules tournant d'une symétrie cylindrique
a été calculée. Nous supposons que toutes les particules ne possèdent qu'une côte diffusante
et que les axes de rotation sont parallèles. Il en dérive une expression appropriée pour la diffusion rotationnelle autour
de l'angle longitudinal. La diffusion des particules autour de l'angle azimutal est negligée. Le résultat théorique
consiste en une fonction d'autocorrelation bien structurée. Les limites théoriques de la grandeur de particule ainsi que la
vitesse de rotation, qui permettent la détection de l'électrorotation, ont été explorées.
On peut expliquer les fonctions d'autocorrelation expérimentales de l'électrorotation des cellules rouges du sang humain quand
on présuppose des paramètres raisonnables pour les attributs cellulaires.
© Les Editions de Physique 1996