Numéro
J. Phys. III France
Volume 2, Numéro 2, February 1992
Page(s) 275 - 285
DOI https://doi.org/10.1051/jp3:1992126
DOI: 10.1051/jp3:1992126
J. Phys. III France 2 (1992) 275-285

Morphology of the Ag GaSb (110) interface : a study by quantitative AES

A. Doukkali1, J. J. Bonnet1, L. Soonckindt1, D. Mao2 and A. Kahn2

1  Laboratoire d'Etude des Surfaces, Interfaces et Composants (L.E.S.I.C.) U.A. CNRS N° D07870 - Université Montpellier, 11 Place Eugène Bataillon, 34095 Montpellier Cedex 5, France
2  Department of Electrical Engineering, Princeton University, Princeton, NJ 08544-5263, U.S.A.

(Received 25 June 1991, accepted 15 October 1991)

Abstract
The chemistry and electronic properties of the Ag/GaSb (110) interface formed at room and low temperature have been recently studied with a number of surface analysis techniques. All the results agree to show that at low temperature and at low coverage, the Ag layer is two dimensional and presumably composed of isolated atoms or very small 2D clusters, while three dimensional nucleation prevails at low temperature and higher coverage or at room temperature. Using quantitative Auger electron spectroscopy our study confirms the 2D growth at low temperature. It shows that the 3D evolution is not due to a simultaneous monolayer growth mechanism but agree with the enlargement of clusters whose area linearly increases with the number of impinging Ag atoms.

Résumé
Les propriétés chimiques et électroniques de l'interface Ag/GaSb (110) formé à la température ambiante et à basse température ont été récemmen étudiées au moyen de nombreuses techniques d'analyse de surface. Tous les résultats concourent pour montrer qu'à basse température et faible taux de couverture, la couche d'Ag est bidimensionnelle et probablement composée d'atomes isolés ou de clusters 2D très petits, alors qu'une nucléation à trois dimensions prévaut à basse température et pour des taux de couverture plus élevés, ou dès les premiers stades de la croissance à la température ambiante. L'étude quantitative de nos résultats de spectroscopie Auger confirme la croissance bidimensionnelle à basse température. Elle montre que l'évolution 3D n'est pas attribuable à une croissance de monocouches simultanées, mais plutôt à celle de clusters dont la surface de base croîtrait en moyenne linéairement avec le dépôt d'Ag.



© Les Editions de Physique 1992