Numéro |
J. Phys. III France
Volume 3, Numéro 9, September 1993
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Page(s) | 1783 - 1789 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1993237 |
J. Phys. III France 3 (1993) 1783-1789
Low dimensionality semiconductors: modelling of excitons via a fractional-dimensional space
P. Christol, P. Lefebvre and H. MathieuGroupe d'Études des Semiconducteurs, Université Montpellier II, C.N.R.S., Pl. E. Bataillon, Case 074, 34095 Montpellier Cedex 5, France
(Received 10 November 1992, accepted 9 February 1993)
Abstract
An interaction space with a fractionnal dimension is used to calculate in a simple
way the binding energies of excitons confined in quantum wells, superlattices
and quantum well wires. A very simple formulation provides this energy versus
the non-integer dimensionality of the physical environment of the electron-hole pair.
The problem then comes to determining the dimensionality
. We show that the
latter can be expressed from the characteristics of the microstructure.
continuously varies from 3 (bulk material) to 2 for quantum wells and superlattices,
and from 3 to 1 for quantum well wires. Quite a fair agreement is obtained with
other theoretical calculations and experimental data, and this model coherently
describes both three-dimensional limiting cases for quantum wells (
and
) and the whole range of periods of the superlattice.
Such a simple model presents a great interest for spectroscopists though it does
not aim to compete with accurate but often tedious variational calculations.
Résumé
Nous utilisons un espace des interactions doté d'une dimension fractionnaire
pour calculer simplement l'énergie de liaison des excitons confinés dans les
puits quantiques, superréseaux et fils quantiques. Une formulation très simple
donne cette énergie en fonction de la dimensionalité non-entière de l'environnement
physique de la paire électron-trou. Le problème revient alors à déterminer cette
dimensionalité
, dont nous montrons qu'une expression peut être déduite
des caractéristiques de la microstructure.
varie continûment de 3
(matériau massif) à 2 pour un puits quantique ou un superréseau, et de 3 à 1
pour un fil quantique, selon le confinement du mouvement des porteurs.
Les comparaisons avec d'autres calculs théoriques et données expérimentales
sont toujours très convenables, et cette théorie décrit d'une façon cohérente
les limites tridimensionnelles du puits quantique (
et
) et toute la gamme des périodes du superréseau.
Un tel modèle, qui ne vise pas à concurrencer les calculs variationnels très
précis mais souvent complexes, présente, de par sa souplesse, un grand intérêt
pour les spectroscopistes.
© Les Editions de Physique 1993