Numéro |
J. Phys. III France
Volume 5, Numéro 9, September 1995
|
|
---|---|---|
Page(s) | 1391 - 1405 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jp3:1995199 |
J. Phys. III France 5 (1995) 1391-1405
Correlated Chemical and Positional Fluctuations in the Gold-Nickel System: a Synchrotron X-Ray Diffuse Scattering Study
G. Renaud1, M. Belakhovsky1, S. Lefebvre2 and M. Bessière21 CENG, Département de la Recherche Fondamentale sur la Matière Condensée, SP2M/PI, 17 rue des Martyrs, 38054 Grenoble Cedex 9, France
2 LURE, Université Paris-Sud, 91405 Orsay, France
(Received 7 November 1994, accepted 29 May 1995)
Abstract
A quantitative analysis of the X-ray diffuse intensity scattered by an Au
80Ni
20 single-crystal was performed, in its metastable, homogeneous state, characteristic of the temperature of 520 K. An important
feature is that the intensity due to chemical short-range order is one order of magnitude smaller than the intensity due to
atomic displacements. The solid solution is nearly random from the point of view of short-range order, but composition fluctuations
along
< 100 > directions axe already present, of characteristic wavelength
nm, which are precursors of the composition modulations which develop when annealing below the coherent spinodal decomposition
boundary. The first-order mean pair displacements were also obtained. Positional fluctuations along
< 100 > directions are found, which axe correlated with composition fluctuations. These results axe discussed in connection with
the anomalous low-temperature behavior of Au
1-xNi
x solid solutions.
Résumé
Nous présentons une analyse quantitative de la diffusion diffuse des rayons X par un monocristal Au
80Ni
20, dans son état métastable, homogène, caractéristique d'un recuit à 520 K. Il est frappant que l'intensité due à l'ordre à
courte distance est d'un ordre de grandeur inférieure à l'intensité due aux déplacements atomiques. La solution solide est
presque aléatoire du point de vue de l'ordre local, mais des fluctuations de composition existent déjà le long des directions
< 100 >, de longueur d'onde
nm, qui sont les précurseurs des modulations de composition qui se développent lors d'un recuit en dessous de la courbe spinodale
cohérente. Les déplacements de paire du premier ordre ont également été déduits de l'analyse. Des fluctuations de position
sont observées le long des directions
< 100 >, corrélées aux fluctuations de composition. Ces résultats sont discutés en relation avec le comportement anormal des solutions
solides Au
1-xNi
x. à basse température.
© Les Editions de Physique 1995