Numéro
J. Phys. III France
Volume 6, Numéro 7, July 1996
Page(s) 825 - 829
DOI https://doi.org/10.1051/jp3:1996157
DOI: 10.1051/jp3:1996157
J. Phys. III France 6 (1996) 825-829

Guinier-Preston Platelets Interaction with Dislocations: Study at the Atomic Level

M. Karlík and B. Jouffrey

École Centrale Paris, LMSS-MAT, Grande Voie des Vignes, 92295 Châtenay - Malabry Cedex, France

(Received 17 January 1996, received in final form 7 May 1996, accepted 22 May 1996)

Abstract
Guinier-Preston zones, in Al-1.7 at % Cu, have been studied by means of high resolution electron microscopy. Most of the zones are atomic monolayers. Bilayers have been also observed. Observations have been carried out under $\langle100\rangle$ and $\langle110\rangle$ orientations. The shearing of a GP zone by an edge dislocation is reported. It is corresponding to one out of the three possible shearing geometries for a given glide plane. It is the one which is essentially at the origin of the chemical hardening of this kind of alloy. The other two variants for a given gliding plane seem to be soft obstacles. It is shown that the sheared GP zone which has been observed is very rich in Cu (close to 100%). We know from our other results that the content in Cu can be included in a range from less than 50% to 100%.

Résumé
Les amas de Guinier-Preston ont été étudiés dans un alliage Al-Cu 1,7 % at. à l'aide de la microscopie électronique à haute résolution. La plupart de ces amas sont des monocouches atomiques. Les échantillons ont été observés selon deux orientations $\langle100\rangle$ et $\langle110\rangle$. Le cisaillement d'un amas par une dislocation coin a été observé. Il correspond à une des trois géométriques possibles. Celle-ci à l'origine du durcissement chimique de cet alliage. Les deux autres familles d'amas pour un même plan de glissement ne semblent pas, ou peu pour l'un d'entre eux, participer au durcissement. À partir de simulations du contraste de cette intersection, on peut déterminer que l'amas cisaillé est très riche en cuivre (près de 100 %). De nos résultats précédents, on peut déduire que la concentration de cuivre dans les amas varie de moins de 50 % à 100 % environ.



© Les Editions de Physique 1996